Un village peace and love

À l’intérieur du parc départemental, un grand camping sur trois secteurs avait élu domicile, non loin de la petite scène.

C‘était comme un village aux tentes colorées.

Au détour des allées, on pouvait y croiser de tout : un chef indien portant fièrement sa coiffe de plumes, des pirates cherchant leurs tentes avec autant d’énergie que s’ils avaient cherché leur bateau, des percussionnistes africains, des grands lapins roses, des pikachu titubant, le tout dans une ambiance de franche camaraderie qui se poursuivait en chansons jusqu’aux toilettes.

Toute la nuit, on entendit chanter une sorte de mélange de vieilles chansons françaises mêlées au disco techno, etc. Et lorsque l’on ne chantait pas, c’était les cd à fond dans la tente ; certains à 4h du matin dansaient toujours devant leur tente, peut-être la danse de la joie apprise par le chef indien.

La fête électro

Pas beaucoup de choses à dire sur la fête qui eut lieu au umacomba, à part que la salle était bien trop petite pour accueillir cette véritable marée humaine qui voulait toute y entrer, escaladant, se faufilant. Tout était permis et le service d’ordre avait bien du mal à contenir tant d’énergies. On aurait dit que s’ils fermaient un accès, les gens rentraient par un autre, certainement rompus à ce genre d’exercice.

Ce soir-là, tous les teuffeurs de France semblaient s’être donné rendez-vous à cet endroit précis.

Helena Mora

Photographe : Ana Pedroso

Corrections : Amandine Lebreton

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