Dans un cadre atypique (port des chantiers navals de Saint-nazaire) où les navires en construction se succèdent d’ordinaire, le festival Les Escales a célébré la musique pour sa 28ème année du 26 au 28 Juillet.

Entre câlins gratuits, ambiance brésilienne (Le festival accueillait le Brésil en invité d’honneur, cette année), festivaliers déguisés en dinosaures et autre bonhomme vert, stand proposant des plats sénégalais tels que mafé, pailles comestibles servies avec les consommations, etc, ces petites escales furent un enchantement pour les yeux, les oreilles et les papilles.

Si dans la plupart des festivals, un bracelet électronique est délivré aux festivaliers afin qu’ils puissent l’alimenter en cash ou par carte bancaire pour leurs consommations sans risquer de le perdre, aux Escales, il s’agit d’une carte électronique faisant office de moyen de paiement pour nos achats sur place.

Durant ces trois jours, ce festival cosmopolite a accueilli plusieurs têtes d’affiches dont Charlotte GAINSBOURG, le dj The Avener, Manu DIBANGO, Jeanne ADDED, Lomepal, Hocus Pocus, Kiddy SMILE, Orelsan, Franz Ferdinand, ou encore Bernard LAVILLIERS, variant ainsi les sonorités et la musicalité au gré des artistes.

Le dimanche 28 juillet, nous avons pu découvrir quelques groupes locaux se produisant sur la petite scène, en attendant la venue de la première tête d’affiche à 18h45 : Bernard LAVILLIERS.

À l’aube de ses 72 ans, et bien qu’hospitalisé en urgence deux semaines auparavant, Bernard LAVILLIERS nous a livrés une prestation scénique époustouflante, entonnant ses plus beaux succès musicaux : On the road again, La salsa, Idées noires, Stand the ghetto… Et d’autres titres plus anecdotiques.

Ce chanteur humaniste a rendu hommage à son père parti au « Paradis des communistes ». Lavilliers à Saint-nazaire (ville syndicaliste réputée pour son engagement Force ouvrière) n’est évidemment pas un hasard…

A 21h30, Aurélien COTENTIN, plus connu sous le pseudonyme d’Orelsan, a mis le feu ! Ses fans scandaient « Aurélien, une chanson ! »

Le rappeur normand de 36 ans au flot et à l’énergie communicative a débité ses punchlines et ses textes profondément authentiques, sociaux et humains avec brio. Avec qui ? Avec Orelsan !

Il nous a ainsi fait part de ses Notes pour trop tard, a invoqué Le chant des sirènes, nous a menés au Paradis en nous chantant La pluie entre ses Rêves bizarres. Dans ses rêves, il nous disait : « Vous êtes trop cons. Vous n’avez pas les bases. Basique. Simple. »

Dans mes songes à moi, éveillés, je pensais Dis-moi. La famille, la famille. Parmi la foule, je l’ai observé comme une Bonne meuf. Et j’étais triste lorsqu’il a chanté La fête est finie.

J’étais étonnée de voir des enfants danser et fredonner les paroles de ses textes, car certains de ses mots (maux) sont crus, voire violents pour un si jeune public. Mais comme le chante un autre rappeur connu, Soprano : « L’époque a changé… »

La soirée s’est tranquillement achevée avec le groupe écossais Franz Ferdinand, avec des sonorités plus rock et vintage, nous ramenant à l’époque des Beatles.

Rédaction et corrections article : Amandine LEBRETON

Photos : MC et Amandine

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