MAXIME MANOT’ : MÉLODISTE DU BONHEUR

À l’occasion de la diffusion de son clip Mélodie du bonheur sur sa chaîne YouTube, Maxime Manot’ a accepté de m’accorder une interview téléphonique. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que je vous livre, chers lecteurs, l’entretien avec cet artiste atypique à la voix suave et quelque peu éraillée qui monte et que j’ai découvert lors de la dernière édition du Festival de Poupet en Vendée (première partie de Marc Lavoine et Zazie).

Quelles sont vos influences ?

Maxime : « Mes principales influences sont Francis CABREL, Alain SOUCHON et Michel BERGER (surtout ce dernier artiste). La variété française m’inspire beaucoup même si l’on retrouve des sonorités reggae dans certains de mes morceaux. Donc, j’écoute aussi Bob Marley ou des groupes comme les Red hot chilli peppers par exemple.

Ayant fait le Conservatoire et étant bassiste, je me suis essayé à différents univers musicaux dont le jazz par exemple. »

Où puisez-vous votre inspiration ?

Maxime : « Je ne vais pas être très original (rires), mais je m’inspire de la vie quotidienne. Mon leitmotiv est de laisser du bonheur aux gens. »

Quelle est votre méthodologie de travail ?

Maxime : « En général, je compose d’abord, puis je trouve les paroles. Je travaille avec mon ami (et binôme), Antoine Essertier. On bosse les compositions chacun de notre côté, puis on met en commun et on arrange les sons. »

Quel souvenir gardez-vous du Festival de Poupet, l’année dernière ?

Maxime : « J’en garde un merveilleux souvenir. Assurer la première partie de Marc Lavoine et de Zazie a été une chance incroyable pour moi. Et puis, le lieu était magique ! Cette scène et cette proximité avec le public. »

Aimeriez-vous réitérer cette expérience scénique ?

Maxime : « Oui, bien sûr. Et même participer à d’autres festivals. Le plus possible. Faire de la scène. »

D’ordinaire, les artistes s’inspirent d’une rupture amoureuse pour en faire une chanson, voire un tube. C’est le cas de Vianney avec sa chanson « Pas là » ou Clara Luciani avec son tube « Grenade ». Le bonheur est-il inspirant selon vous ?

Maxime : « En effet. Je propose des chansons positives, feel good. Je souhaite laisser un goût de bonheur aux gens. »

Que pensez-vous des réseaux sociaux ? Servent-ils ou non les artistes ? Sont-ils un tremplin, un accélérateur de notoriété ?

Maxime : « Je trouve que c’est un excellent moyen de se faire connaître, et rapidement. De trouver une communauté. Même si un de mes titres est passé à la radio, c’est grâce à Internet que je me suis fait connaître. Ça a commencé comme ça… J’ai aussi fait plusieurs covers comme Dis, quand reviendras-tu ? de Barbara, avec ma femme (chanson également reprise avec brio par Vianney). »

Collaborer avec d’autres artistes, écrire pour eux, est-ce quelque chose que vous envisagez ?

Maxime : « Oui. Pourquoi pas ? Même si je n’ai pas de noms en tête à l’instant T. En revanche, je privilégierais des collaborations où l’humain passe avant tout, et non pas le produit « marketing » fini. Être dans l’échange, et collaborer avec un artiste que je respecte et qui me respecte aussi.

Quelles sont vos actualités ?

Maxime : « Mon clip La mélodie du bonheur vient de sortir. Mon album est fini et devrait sortir en 2020 normalement. On espère faire le plus de scènes possible, l’année prochaine pour partager ce bonheur avec le public. »

Ainsi que vous aurez pu le lire, le mot « bonheur » revient souvent chez cet artiste qui, à travers sa musicalité et ses textes humoristiques et décalés, nous livre une bouffée d’air frais, propices à l’évasion et à la légèreté telle une brise de printemps. Un artiste à suivre…

Rédaction article et corrections : Amandine LEBRETON

Crédit photos : Saïna MANOTTE « Tous droits réservés »

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