Si des festivals ne verront pas le jour cette année, préférant reporter leurs éditions à l’année prochaine, au grand dam de leurs organisateurs, des intermittents, salariés, bénévoles, partenaires, artistes et festivaliers, Poupet semble vouloir résister à l’envahisseur : l’effroyable et redoutable Coronavirus.

Le 18 février dernier, le gouvernement annonçait les conditions dans lesquelles les organisateurs de festivals pourraient essayer d’imaginer leurs évènements. Le format assis, le manque de certitude sur la possibilité de proposer un bar et la restauration, ou encore la distanciation physique, sont des contraintes certes relatives, mais n’ont pas convaincu les organisateurs de la nuit de l’erdre, résignés à annuler leur renommé festival. Même son de cloche du côté du Hell fest notamment. Un coup dur pour les artistes également. À croire que les annulations sont un puits sans fond… C’est toute une population artistique, musicale et technique qui est en stand by.

Si, à l’heure où j’écris ces lignes, Poupet maintient, quant à lui, son festival (hormis Poupet déraille XXL, reporté au 22 juillet 2022), nul doute que nombre d’incertitudes planent au-dessus de sa scène. La projection de maintenir le festival reste, à ce jour, floue et fragile. Toutefois, les festivaliers veulent y croire. Encore.

En ces temps troubles et moroses, les gens ont un besoin impérieux, quasi viscéral de se divertir. Ainsi, s’il est maintenu, Poupet serait un excellent rempart musical à la pandémie. Notre meilleur (dernier ?) espoir musical, en somme.

Espérons que nous nous retrouverons dès le 30 juin en Vendée (85), car la perspective d’un nouvel été sans festivals serait catastrophique, sur tous les plans.

Amandine LEBRETON

Voici un joli programme qui nous met la note à l’oreille :

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