Un grand bravo à l’organisation qui gère d’une main de maître les festivaliers pendant 3 jours, leur offrant une logistique impeccable pour qu’ils profitent pleinement de leurs concerts.
Le vendredi soir Werenoi, Danyl, Hamza… Sans oublier la performance d’Hervé et du groupe Merzhin. Toutefois ma découverte du soir et mon coup de cœur sont destinés au groupe psychédélique londonien Archive qui nous emmène dans leur univers. Une intro digne de Jean Michel Jarre, les chanteurs nous plongent dans nos souvenirs par leur voix et nous font revivre l’époque de la new wave. Jubilatoire à souhait, à voir absolument en concert !
Le samedi bat son plein dès 18h jusqu’à 2 heures du matin avec David Cairol, Papooz, SDM, Johan Papaconstantino, ou encore Zaoui et même si cette année la météo n’était pas au rendez-vous la journée, elle fut clémente pour accueillir un spectacle visuel et artistique mémorable pour l’ensemble du public grâce à Shaka Ponk qui fait sa tournée d’adieu ( définitive ? Je ne l’espère pas) La surprise au-delà de leurs personnages les représentant en animation fut l’accompagnement par un Gospel faisant ressortir l’ensemble de leur répertoire sous un oeil nouveau, la reprise de Smells like teen Spirit de Nirvana fut somptueuse. Ce groupe dégage une grande énergie qu’il distribue à un public conquis !
Enfin la programmation du dimanche est orientée pour un large public. On vient en famille écouter de la musique variée. Les standards de la scène française sont présents comme Claudio Capéo (traduit en langue des signes pour la première fois au Roi Arthur). Pierre de Maere, les Ramoneurs de Menhirs le groupe Fonky family, et Luidji qui ont assuré l’ambiance avant l’arrivée du pétillant Mika. Il nous a proposé un concert dont lui seul a le secret, il a su communiquer avec son public et monté sur ressorts, il nous a offert une très belle prestation pour conclure l’édition 2024 du festival le Roi Arthur.
Edy
Photos : Michel Coleu
