Le festival du Roi Arthur débute vendredi à Bréal sous Montfort près de Rennes avec Parov Stelar, Les Négresses Vertes, Meute, Fatoumata Diawara, Marcel Et son orchestre, Albatros, Theo Lawrence & The Hearts
Parov Stelar
Marcus Fuereder, plus connu sous son nom de scène Parov Stelar, est l’artiste autrichien le plus reconnu à l’international. Désigné comme le fondateur du style « Electro Swing », il mélange le jazz et le swing d’hier avec des beats et des grooves d’aujourd’hui.
Dès la sortie de son premier EP « Kiss Kiss », suivi par l’album « Rough Cuts » paru en 2004, Parov Stelar a fait une entrée remarquée sur la scène électronique internationale. Un son unique et une combinaison inédite des genres musicaux l’ont très vite transformé en star d’une scène électronique bouillonnante.
Il a récemment participé au projet de Tony Bennett et Lady Gaga, et a également travaillé avec Marvin Gaye, Lana Del Rey, Brian Ferry et bien d’autres.
Les Négresses Vertes
La tribu charismatique et tapageuse se forme dans le Paris populaire des années 80. En pleine effervescence du rock alternatif, parait l’album « Mlah » des Négresses Vertes (La valse à l‘accordéon, Zobi la mouche, Voila l’été…) qui restent à ce jour un de nos représentants les plus emblématiques à l’étranger.
La disparition tragique du chanteur Helno en 1993 marque un tournant dans l’histoire du groupe. Ils se relèveront et continueront à produire, explorant des univers musicaux en collaborant avec Massive Attack ou Howie B.
Meute
Ceux qui ont assisté à leurs concerts se souviennent encore de la fusion musicale pleine d’énergie et d‘humanité qui se dégageait de leur spectacle, pour les autres, rendez-vous pour les 30 ans de « MLAH »
Ce gang d’Allemands n’a pas besoin d’électricité pour faire danser les foules, il a de l’énergie à revendre ! Ils ont fait vibrer les rues d’Hambourg avec une reprise aussi renversante que saisissante du morceau culte «Rej» de Âme.
Une reprise jouée par une douzaine de cornes, tambours et xylophones en mouvements rien de plus pour en prendre plein les mirettes.
Cet ensemble de cuivres et percussions crée un nouveau genre en combinant musique de fanfare et techno hypnotique. Meute détache la musique électronique de la classique console de DJ, il casse les codes en créant une véritable interaction avec le public qui ne peut faire autre chose que de taper du pied.
Fatoumata Diawara
Après avoir tourné avec Royal Deluxe, la comédie musicale Kirikou et Karaba et mené de front projets cinématographiques et engagement pour la situation au Mali (avec de nombreux artistes tels qu’Amadou & Mariam, Oumou Sangare, Bassekou Kouyate, Tiken Jah Fakoly, …), la Malienne Fatoumata Diawara est désormais reconnue comme l’une des plus belles voix de la musique africaine moderne.
Chanteuse, compositrice, guitariste, actrice, c’est une artiste aux multiples facettes qui se nourrit des rencontres et des métissages de cultures, fière de son héritage.
Aujourd’hui, Fatou concilie ses concerts solo, avec différents projets tels que la tournée Mali Blues ou encore le projet musical de Matthieu Chedid « M » et sa tourné « Lamomali ».
Marcel Et son Orchestre
Après 5 ans d’hibernation, Marcel hésite, s’interroge et replonge.
Ils ont une envie, une énorme envie, une envie folle de prendre une grosse portion de plaisir, de se rouler à terre, de redoubler d’irrévérence, de brailler du rock’n’roll, de faire crier les guitares, de cogner sur les tambours, de violenter le piano et de souffler dans les trompettes et les saxophones.
Car dans cette époque formidable, comment résister plus longtemps au plaisir de rire de l’hypocrisie bienveillante ? Alors de toute urgence, retrouvons l’insolence, le mauvais esprit et les refrains convulsifs du groupe de ska-punk nordiste !
Albatross
«L’albatros se plait le plus souvent à suivre, indolent compagnon de voyage, le navire glissant sur les gouffres amers.» D’autres choisissent de s’exprimer à travers un subtil mélange de Punk, Rock Alternatif et Post-Rock.
Le groupe Rennais Albatross a décidé de s’envoler, emportant avec lui des influences telles que Brand New, Sparta, Hot Water Music et Defeater.
Leur premier titre, Opposite Places, permet au groupe d’assumer son identité unique, portée à bout de larynx par la voix endommagée de son chanteur. Les textes cherchent à être heureux et positifs au milieu d’un monde ténébreux, à croire que le bonheur est un vague mythe.
Theo Lawrence & The Hearts
Theo Lawrence au chant, Thibault Lecocq à la batterie, Nevil Bernard aux claviers, Louis Marin Renaud à la guitare et Olivier Viscat à la basse sont là, ensemble, sur la même longueur d’ondes.
On ne connait pas les chansons et pourtant, elles s’imposent sans attendre, comme si elles avaient toujours été là. C’est de la soul, peut-être, du rock, peut-être, c’est surtout une jeunesse qui déchire les certitudes et édifie son propre autel à la gloire du rythme éternel. Ça vrille plus que ça ne brille. Ici, malgré le savoir-faire, la maîtrise indiscutable des instruments, malgré aussi une attitude control freak assumée, ce sont les sentiments qui l’emportent, toujours, un artisanat du coeur.