Nicola Sirkis clôt trois nuits de pur bonheur à Paris. Trois nuits par semaine

Nicola Sirkis clôt trois nuits de pur bonheur à Paris. Trois nuits par semaine

Eh oui ! C’est déjà fini pour Paris. Après trois jours de pur bonheur et de partage, le groupe Indochine poursuit sa tournée jusqu’au 21 décembre. Mais, Paris ne reverra plus le groupe sur scène avant longtemps.

Un dernier concert plein d’émotions avec une set list un peu différente et sans la présence de la belle Italienne Asia Argento, à part sur les écrans.

Un Nicola Sirkis survolté. Cela m’a fait penser à une vieille pub avec Bernard Tapie pour une marque de piles et je serais tentée de demander à Nicola :

« Nico, à quoi marches-tu ? »

Bien sûr, le show, même si je le connais désormais par cœur apporte chaque fois de nouvelles émotions et des moments intenses.

Quelques minutes avant le show, entre les barrières, deux jeunes femmes pétillantes et souriantes, la femme du guitariste du groupe, Élodie Million Jardel et la fille de Nicola, Thea, 17 printemps, lumineuse notaient et photographiaient les looks les plus indochinois, les plus beaux drapeaux et pancartes pour les faire passer sur les réseaux sociaux, et ayant pour tous ceux qui les approchaient un sourire et un mot gentil. Deux véritables rayons de soleil.

Disons au passage que le groupe a une communication très bien rodée. Et Nicola est passé maître en la matière.

Et à les voir tous ainsi, on a vraiment l’impression que Indochine est aussi une affaire de famille et de vieux potes.

Pourtant, Indochine a changé depuis ses débuts, évolué vers un autre monde plus électro rock, avec seulement deux membres d’origine : le discret Marco et le flamboyant Nicola.

Mais, même si pour les plus anciens fans, Indo n’est plus ce qu’il était et sont très nostalgiques de Stéphane, eh bien ils aiment le groupe même si parfois ils ne sont pas toujours d’accord avec les choix du leader. Ils continuent à les suivre et sont souvent les premiers arrivés aux barrières, car Indochine est comme une drogue. Ce n’est pas pour rien que les fans ont trouvé le terme « indoxiqués ».

Aux barrières, juste devant la scène, c’est plutôt la génération vingt-trente ans que l’on trouve le plus, les visages marqués de croix ou du sigle 13, sautant et chantant à tue-tête, souvent en euphorie totale.

Avec humour, Nicola a rappelé hier soir qu’à l’époque de leurs débuts, beaucoup d’entre eux n’étaient pas nés.

« J’ai préparé pour vous quelques vieilleries ! »

La force de ce groupe est de rassembler.

Rassembler les générations, faire naître de véritables amitiés, des histoires d’amour aussi.

Nicola est devenu au cours des années un véritable dieu vivant, une bête de scène, un show man, un gourou que certains suivent aveuglément. Il est amusant de voir comme il en joue sur scène, les bras en croix comme il dirige une salle entière pliée à ses moindres envies. Il fait la pluie et le beau temps au sein de la planète Indochine.

J’ai vu derrière moi une dame désespérée, car elle n’arrivait pas à offrir une peluche à Nicola qui ne la prenait pas lorsqu’il passait à quelques centimètres d’elle. Quelques mètres avant, une jeune fille s’était ruée sur lui pour l’embrasser au passage, et lorsqu’il passait dans la foule pendant ses titres L’aventurier ou Tes yeux noirs, je l’ai vu maintes fois porter la main sur ses cheveux comme pour se protéger des fans trop assidus.

Ce n’est pas de tout repos d’être un dieu vivant, et ça comporte quelques petits inconvénients dont il faut dire au passage il ne se plaint jamais.

Indochine est devenu plus fort qu’un groupe de rock. C’est une véritable machine de guerre dirigée entièrement par un homme au charisme époustouflant : Nicola Sirkis, un homme qui s’est battu pendant des années pour se placer là où il est, c’est-à-dire au sommet.

Au sein du groupe, Emile Sandlak, la blonde sirène de Nicola, son assistante joue un rôle de premier ordre. On pourrait presque dire que c’est le 6ème membre du groupe. C’est elle la gardienne du temple indochinois. Elle est devenue l’ombre rassurante de Nicola. Auparavant, elle avait été celle de Bashung, secondée par Alain et Casimir, les gardes du corps du boss que beaucoup de fans connaissent bien pour les avoir suivis jusqu’aux portes des hôtels où le groupe logeait.

Mais même si Indochine quitte pour un temps les scènes parisiennes, ils reviendront. Nicola l’avait promis.

Je serai là jusqu’en 2033…

Helena Mora

Corrections : Amandine Lebreton

Photos : Estelle Moquet / Mao Pinky Boy / Journal Indochine

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