Le festival des Vieilles Charrues a toujours eu le souci du développement durable. Dès sa création, il a mis en place des actions et il a renforcé son engagement en 2007 avec la création d’un CDI au sein de l’équipe.
Les Vieilles Charrues sont très attachées à leur territoire. « Nous favorisons toujours le circuit court, dans nos stands alimentaires mais aussi pour nos autres commandes techniques, logistiques… Ainsi, 80% de nos fournisseurs sont bretons ! » explique l’organisation.
Le festival peut également compter sur l’implication de 7000 bénévoles, sans qui l’événement ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Au-delà de l’économie sociale et solidaire, le festival est attentif et soucieux de son environnement. « Bien conscients de l’impact engendré par la venue du public, nous cherchons à le limiter au maximum dans des domaines variés comme la gestion des déchets, le tri et recyclage, la mise en place de contenants lavables et réutilisables, les économies d’énergies, etc. » Cela va de soi : le site et les campings sont construits sur des champs qui pour certains sont loués temporairement pendant la durée de l’événement. Préserver ces prairies, c’est tout simplement assurer la pérennité du festival et protéger la planète. « Le transport est également un enjeu crucial : 80% du public vit à moins de 160 km du site et nous l’incitons à utiliser les transports en commun, ou à covoiturer. »
La démarche développement durable a aussi pour objectif d’améliorer le confort et la qualité d’accueil des festivalier·ères sur le site, et surtout de rendre l’événement accessible à tous. Ainsi, plus de 900 personnes en situation de handicap bénéficient de l’accès aux concerts grâce à des infrastructures spécifiques. L’accessibilité, c’est aussi la mise en place de demi-tarifs pour les enfants de moins de 14 ans, une offre de transport en commun à tarif réduit, la prise en compte des problématiques de circulation pour les riverain·es de Carhaix, etc. « Le festival doit être un lieu sécurisé et inclusif. Pour cela, nous avons mis en place des dispositifs de lutte contre les violences et harcèlement sexistes et sexuels, et également les consommations à risque. »
Si l’association s’implique dans tous ces domaines, en cherchant à s’améliorer d’année en année, c’est pour en faire un événement de qualité qui s’inscrive dans la durée.
Photos : FLYHD / NICO M