Le 24 mai marquera la sortie de l’EP « Bande Annonce » de Marine Quéméré. Elle se produira en concert à Paris le 4 juin prochain, au prestigieux Trianon en première partie du groupe Nouvelle Vague.
Avec un style musical frais et désinvolte, elle se démarque des modes et des tendances. Son grain de voix unique a rapidement séduit de nombreux artistes et producteurs. Une artiste à l’auto-dérision touchante, qui nous invite dans son univers poétique et psychédélique. Avec des influences allant de la pop au rock en passant par l’électro. Il est des chansons qui naissent dans les villes, entre un rythme électro et un verre de vodka. Et d’autres loin des clubs et des nuits enfiévrées. Marine Quéméré n’écrit que pour elle-même, et se fiche bien des modes. Auteure, compositrice et arrangeuse, sa production est plutôt rare ; aura des villes, aura des champs. Souvent recluse dans son studio d’enregistrement niché dans le grenier de sa maison d’enfance, perdue au milieu des bois dans le Parc du Vexin, Marine prépare le terrain pour son premier album.
En 2015, Marine sort du studio Gang et dévoile SPLASH, un premier EP- cinq titres d’une pop fraîche et désinvolte, composé et arrangé avec son père – également musicien – et mixé par Florian Lagatta, reconnu pour ses collaborations avec Daft Punk, Beck ou encore Pharrell William. Son grain de voix singulier séduit vite de nombreux artistes et producteurs, tel que Bon Voyage Organisation, Benjamin Cotto (moitié du groupe Lilly Wood & The Prick), ou encore Marc Collin,
producteur et fondateur du projet Nouvelle Vague qu’elle accompagne en tournée internationale en tant
qu’interprète et en première partie avec ses chansons.
Au fil de ces rencontres et expériences enrichissantes, Marine se passionne et s’aguerrit à la production et l’arrangement musical. Elle assiste un temps Marc Chouarain, compositeur de film et collectionneur d’instruments rares, puis réinvestit le grenier familial pour y enregistrer et arranger ses chansons en totale autonomie artistique, proposant en parallèle sa casquette de compositrice et réalisatrice au profit de différents projets. Si elle a mis des années à lâcher le morceau, l’attente en valait bien la peine. Depuis la sortie remarquée de son premier clip Hélicoïdal, une délicieuse rêverie, autour d’un duo basse-batterie parfait à la Tony Allen, Marine Quéméré dévoile tour à tour les extraits de son nouvel EP Bande Annonce. La jeune femme se livre avec auto-dérision sur ses maladresses, ses idylles trop rapides ( Les Vagues, Bande Annonce) ses castings de pub ratés (Maryline)… sans se départir d’une espièglerie et d’un sens du jeu de mots que ne renierait pas Souchon. Dans son Ektachrome, elle nous invite dans la bulle irisée de sa maison d’enfance. Le temps y est figé, le silence est propice à l’écriture de textes ciselés et
poétiques. Des nappes Floydiennes, une ambiance rêveuse d’aquarium à la Air ou 10cc accompagnent
cette voix ténue et suave (on songe à Suzanne Vega ou Men I Trust) qui nous projette dans son intimité.
Un charme suranné, littéraire et psychédélique que cette ode à nos instants perdus.Les chansons de Marine Quéméré ne se dévorent pas, elles se goûtent lentement, pour s’imprégner d’innombrables saveurs mélodiques qui les composent. Elle agit comme une peintre, par petites touches, précise. À la fin, c’est une centaine de pistes qui entourent sa voix douce, flot de murmures et d’émotions magnifié par le mixage de Julien Delfaud (Phoenix, Sebastien Tellier, Woodkid…).
Marine Quéméré nous promet un premier album prometteur, à déguster lentement pour en savourer toutes les nuances mélodiques. Une Bande Annonce très prometteuse pour un premier album qui ne devrait plus tarder. Elle sera en concert à Paris le 4 juin prochain au Trianon en première partie de Nouvelle Vague qu’elle accompagne en tant qu’interprète sur la tournée internationale et également en 1ère partie avec ses chansons.
Visuel couverture : Eric Quéméré
