Après un passage remarqué au festival Bars en Trans de Rennes et son premier EP qui la présentait en plan serré, Julia Jean-Baptiste se livre aujourd’hui à travers un film au grand-angle avec Cinérama son premier album.
La vie coule dans Cinérama, le premier album de Julia Jean-Baptiste, fleuve intranquille, fougueux et joyeux. C’est une invitation à des destinations languides et à des déhanchements festifs. « Cinérama dresse le panorama de mes émotions, fil conducteur qui lie toutes les chansons. »
Julia a donc suivi les montagnes russes de ses émotions : l’empathie et la compassion (Empathie), les amitiés perdues (Le Désamour), la nostalgie du temps passé (Avant ou après), les jours sans amour (Serra do mar) et surtout les jours avec, souriants et émus (Le Matin), un duo interprété comme une vraie scène de cinéma. D’ailleurs les classiques de la Nouvelle Vague, les livres d’Anne Wiazemsky, également héroïne de Godard, les films enchantés de Demy ont accompagné Cinérama, jailli à la lueur de sentiments intimes, « un album écrit et composé à la maison, de toute mon âme et sans pression. »
Bulles de dentelles à part dans ce grand disque de pop intemporelle, Music-Hall célèbre le chemin de sa grand-mère dans un tourbillon virevoltant qui est aussi un hommage à toutes les femmes. Tandis que Madinina (Martinique, en créole), entraîne Julia sur les traces de ses racines, au fil d’un voyage immobile à l’ombre de son grand-père.
Photos : QUENTIN LACOMBE
Julia Jean-Baptiste sera en concert le 16 mars à La Boule Noire 120 Boulevard Marguerite de Rochechouart – 75018 Paris